
Des robots autonomes pour observer l’océan en temps réel
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par The Conversation, le 28 septembre 2021
L’observation globale des océans est en pleine révolution grâce à de petits robots autonomes qui mesurent la température et la salinité jusqu’à 2 000 mètres de profondeur sur l’ensemble des océans. Aujourd’hui, on dénombre 4 000 robots répartis partout dans le monde et gérés par le programme international Argo, lancé début des années 2000 et qui réunit une trentaine de pays.
L’observation des océans en temps réel
Observer en temps réel les océans permet de comprendre et de prévoir l’évolution du climat, mais aussi de mesurer l’impact du changement climatique sur l’océan et les écosystèmes marins. C’est l’une des principales missions du programme Argo.
Pendant plus de 5 ans, les robots ont répété en continu un cycle de 10 jours où ils plongent à 1000 mètres de profondeur et dérivent au gré des courants pendant environ 9 jours. Ils plongent ensuite à 2000 mètres, et débutent leur remontée vers la surface au cours de laquelle ils acquièrent des données précieuses de température et de salinité. Arrivés en surface, les robots transmettent leurs données par satellite à l’un des onze centres de traitement des données Argo situés à terre. En moins de 24h, les données sont décodées, vérifiées et accessibles en open source.
Les premiers prototypes ont été développés dans les années 90 mais grâce aux progrès technologiques, la durée de vie des robots et leurs capacités de mesures se sont nettement améliorées. Ils sont maintenant capables d’aller jusqu’à 6000 mètres et d’évoluer sous la glace. Ils permettent de surveiller en simultané l’état physique des océans, et des paramètres relatifs à la vie des écosystèmes : oxygène, acidité, teneur en chlorophylle, etc.
Clap de fin sur l’édition 2022 de la campagne océanographique PIRATA
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Des mesures précieuses autour de l’île de Sainte-Hélène
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48 marins, 2 mois en mer à collecter, prélever et filtrer de l'eau pour comprendre comment l'océan participe à la régulation du climat en absorbant le CO2 atmosphérique.
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Interview croisée de deux femmes scientifiques à la barre de la campagne SWINGS
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