Source des données : Division des statistiques des Nations Unies (UNSD)
La surface de la Terre s’étend sur plus de 510 millions de kilomètres carrés, mais moins de 30 % de cette surface est couverte par la terre. Cette visualisation utilise des données provenant principalement de la Division des Statistiques des Nations Unies (UNSD) pour classer les pays du monde selon leur part de la surface de la Terre.
Répartition des pays selon leur part de la surface de la Terre
Les plus grands pays en termes de superficie sont la Russie (3,35 %), le Canada (1,96 %) et la Chine (1,88 %). Ensemble, ils occupent environ 7,2 % de la surface de la Terre. La Russie est si grande que même si l’on divisait le pays entre ses sections asiatique et européenne, ces nouvelles régions seraient toujours les plus grandes de leurs continents respectifs.
L’Antarctique, bien qu’il ne s’agisse pas d’un pays, couvre la deuxième plus grande superficie globale, soit 2,75 %. Les autres nations qui dépassent la barre des 1 % de superficie sont les États-Unis (1,87 %), le Brésil (1,67 %) et l’Australie (1,51 %).
Les 195 pays et régions restants, dont la superficie est inférieure à 1 %, représentent ensemble l’autre moitié de la surface terrestre.
Les 70 % restants de la surface de la Terre sont constitués d’eau, avec 27 % d’eaux territoriales et 43 % d’eaux internationales ou de zones ne relevant d’aucune juridiction nationale.
Les zones situées au-delà de la juridiction nationale
Dans le passé, les nations adhéraient à la doctrine de la liberté de la mer, un principe du 17e siècle qui limitait la juridiction sur les océans à une zone étroite le long du littoral d’une nation. Le reste des mers n’appartenait à aucune nation et les pays étaient libres d’y circuler et de les exploiter.
Cette situation a perduré jusqu’au 20e siècle, mais au milieu du siècle, des efforts ont été déployés pour étendre les revendications nationales, la concurrence pour les ressources offshore devenant de plus en plus féroce et la pollution des océans devenant un problème.
En 1982, les Nations unies ont adopté la Convention sur le droit de la mer, qui a étendu le droit international aux eaux extraterritoriales. La convention a établi des droits de liberté de navigation et fixé les limites de la mer territoriale à 12 miles (19 km) au large, avec des zones économiques exclusives jusqu’à 200 miles (322 km) au large, étendant ainsi l’influence d’un pays sur les ressources maritimes.
La taille des pays est le résultat de la politique, de l’économie, de l’histoire et de la géographie. En d’autres termes, les frontières peuvent changer au fil du temps.
En 1946, il y avait 76 pays indépendants dans le monde, et aujourd’hui il y en a 195. Il existe des forces qui rapprochent ou éloignent les paysages au fil du temps. Si la géographie physique joue un rôle dans l’identité des nations, le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, ancien dirigeant des Émirats arabes unis, une minuscule nation du Golfe, l’a bien exprimé :
« Un pays ne se mesure pas à la taille de sa superficie sur la carte. Un pays se mesure véritablement à son patrimoine et à sa culture. »