Les processus océaniques de fines échelles à la loupe des satellites

02/07/2025

9 minutes

océans et climat

Les satellites capturent chaque jour des images précieuses de l’océan à de nombreuses échelles spatiales. Si les échelles fines jouent un rôle majeur dans de nombreux phénomènes océaniques, la précision des capteurs satellitaires devient décisive pour les suivre. Une équipe de l’Université de Californie a précisément interrogé la fiabilité des données en confrontant deux générations de capteurs spatiaux, avec l’ambition de détecter d’éventuels artefacts techniques.

par Laurie Henry

Photo de couverture : Satellite MODIS. © Public Domain / NASA

L’océan régule une part essentielle du climat terrestre en redistribuant chaleur, carbone et nutriments à travers une multitude de courants de surface et de mouvements verticaux. Les phénomènes dits de sous-mésoéchelles —s’étendant de quelques centaines de mètres à une dizaine de kilomètres — sont particulièrement importants. Ces structures fines influencent directement la circulation océanique, la répartition du phytoplancton et les échanges avec l’atmosphère.

Capter ces petites échelles de circulation océanique à l’échelle globale reste un défi. Les satellites sont les seuls outils capables d’observer l’ensemble des océans chaque jour et dans leur globalité. Mais leur capacité à restituer fidèlement les détails les plus fins est limitée : résolution spatiale ou bruit instrumental peuvent fausser les mesures, notamment celles de température de surface et de concentration en chlorophylle. Une équipe de l’Université de Californie a précisément interrogé cette fiabilité, en confrontant deux générations de capteurs spatiaux.

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