Terrestre ou marine, la biodiversité est une source de richesse inestimable pour l’Humanité qu’elle détruit pourtant à un rythme alarmant. C’est dans ce contexte que la toute nouvelle revue semestrielle Gecko se lance, avec l’objectif de conter et de sensibiliser aux actions de protection de la biodiversité sur la zone francophone au Sud-Ouest de l’océan Indien, comprenant Madagascar, la Réunion, l’Union des Comores, Seychelles, Maurice et Mayotte.
Au gré de dossiers, d’interviews, de reportages, la revue fait un état des lieux à la fois poétique et alarmant sur la situation de l’un de ces 36 points chauds pour la biodiversité mondiale. Le nom de la revue n’est d’ailleurs pas anodin puisque Gecko se réfère directement à cette famille de reptiles présents sur toute la zone dont les différents territoires possèdent une à plusieurs espèces endémiques, indicateurs de la biodiversité.
La revue se veut le porte-parole de celles et ceux qui luttent déjà pour la protection en ouvrant ses pages à tous les acteurs (chercheurs, spécialistes, militants, élus…). Les océans sont par ailleurs au premier plan de cette revue, dans des sociétés tournées vers ce dernier.
L’Association des Naturalistes de Mayotte
Gecko est une revue d’une soixantaine de pages fondée par l’Association des Naturalistes de Mayotte et soutenue par l’Agence Française de Développement au sein du programme régional Varuna Biodiversité. L’association fondée en 1999 avait déjà publié une revue de vulgarisation scientifique Univers Maore qui traitait seulement l’ile de Mayotte. Gecko voit plus grand, et souhaite mettre en avant cette zone insulaire si loin de la France et pourtant essentielle pour le futur. A terme, ces témoignages et récits doivent permettre à la revue de construire ensemble des stratégies de conservation et de préservation efficaces.