
Sophie Bonnet, Chercheur française lauréate d’une bourse de recherche européenne exceptionnelle
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Sophie Bonnet est directrice de recherche à l’Institut méditerranéen d’océanologie (MIO Aix-Marseille Université, CNRS, IRD, Université de Toulon). Elle vient de remporter une bourse européenne exceptionnelle pour un projet de recherche innovant qui doit se pencher sur les mécanismes biologiques de séquestration du CO2 par l’océan, de l’étude de la cellule jusqu’à l’écosystème dans son ensemble.
Des travaux sur la biogéochimie de l’océan
Sophie Bonnet est directrice de recherche à l’Institut méditerranéen d’océanologie à Marseille. Après une thèse de doctorat obtenue à Sorbonne Université (Paris), elle a effectué un post-doctorat aux États-Unis à l’University of Southern California (Los Angeles) avant d’être recrutée comme chercheuse permanente en 2007 à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement).
Ses travaux portent sur la biogéochimie de l’océan, et plus particulièrement sur le rôle du phytoplancton (ou micro-algues) dans la séquestration du carbone par l’océan. Elle s’intéresse en particulier aux différents mécanismes de fonctionnement de la pompe biologique du carbone, et ses conséquences sur la capcité de l’océan à absorber le carbone anthropique.
Depuis de nombreuses année, Sophie Bonnet coordonne plusieurs expéditions océanographiques d’envergure dans l’océan Pacifique, et participe à de nombreuses missions, totalisant à elle seule plus de 450 jours de mer. Elle est également auteure de nombreuses publications internationales et participe à l’encadrement de doctorants et post-doctorants.
En 2019, Sophie Bonnet a été lauréate du Prix Christian Le Provost, Océanographe.
Une bourse européenne d’envergure pour innover sur la séquestration du CO2 dans les océans tropicaux
Grâce à une bourse européenne de 2,5 millions d’euros attribuée par l’ERC (Conseil Européen de la Recherche), Sophie Bonnet va pouvoir mettre en œuvre son projet HOPE pour « How do diazotrophs shape the ocean biological carbon pump? A global approach, from the single cell to the ecosystem”.
Ce projet vise à étudier la capacité de nos océans tropicaux à séquestrer du CO2 via une pompe à carbone alternative, au moyen d’outils innovants permettant :
- d’observer l’océan de surface et de fond, simultanément, et à haute fréquence (de l’échelle de l’heure/jour pendant plusieurs année),
- d’appréhender la complexité des processus, de l’échelle de la cellule à l’écosystème.
Au nombre total de 313 à travers 24 pays, 5 bourses européennes de ce type ont été attribuées à des projets portés au sein de laboratoires co-dirigés par l’Université d’Aix-Marseille.
En savoir plus
Nolwenn Lemaitre, Lauréate d’une bourse européenne
Depuis sa thèse obtenue entre la France et la Belgique en 2017, Nolwenn Lemaitre est post-doctorante en Suisse où elle travaille sur les isotopes stables des métaux traces (cuivre, nickel et zinc) dans l’eau de mer. Elle vient d’obtenir une bourse européenne pour évaluer l’importance des sédiments comme source de ces métaux traces dans l’océan.
Sophie Bonnet, Chercheur française lauréate d’une bourse de recherche européenne exceptionnelle
Sophie Bonnet est directrice de recherche à l’Institut méditerranéen d’océanologie (MIO Aix-Marseille Université, CNRS, IRD, Université de Toulon). Elle vient de remporter une bourse européenne exceptionnelle pour un projet de recherche innovant qui doit se pencher sur les mécanismes biologiques de séquestration du CO2 par l’océan, de l’étude de la cellule jusqu’à l’écosystème dans son ensemble.
La Mer Méditerranée à bout de souffle ?
En juin dernier, la 10ème campagne océanographique du réseau MOOSE a eu lieu en Mer Méditerranée. Depuis plus d’une décennie, le laboratoire LOCEAN, les stations marines de Roscoff, Banyuls, Villefranche-sur-mer de Sorbonne Université, le laboratoire du MIO et le CEFREM sont impliqués dans ce Mediterranean Ocean Observing System for the Environment financé par le CNRS-INSU et l’Infrastructure de Recherche ILICO. Un réseau intégré et multidisciplinaire unique chargé d’observer et comprendre, de manière pérenne, l’évolution d’un bassin méditerranéen en proie aux conséquences majeures du changement climatique et des activités humaines.
La pompe à carbone océanique
L’océan est un régulateur du climat, notamment parce qu’il capture chaque année ⅓ du dioxyde de carbone (CO2) émis dans l’atmosphère. Ce phénomène de “pompe à carbone océanique” est dû à un double processus : un processus physique et un processus biologique.
OneOceanScience : lutter contre le changement climatique grâce aux sciences océaniques
Le 25 octobre, l'Ifremer, le CNRS et l’IRD ont lancé un tour du monde digital des sciences océaniques et climatiques, baptisé OneOceanScience, avec le soutien Thomas Pesquet mais aussi de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de la Plateforme Océan et Climat.
Une étude sur l’écosystème marin à l’embouchure de l’amazone
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Où qu’ils soient, tous les glaciers du monde fondent à un rythme record à cause du réchauffement climatique.
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